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Toutes les blessures ne saignent pas. Celles du couple ont aussi besoin de soin.

Le manque de désir dans le couple : une douleur silencieuse, mais bien réelle.

Il y a des blessures que l’on voit. Et d’autres qui restent invisibles, enfouies sous les silences, les gestes absents, les regards qui se croisent sans vraiment se rencontrer.
Le manque de désir dans le couple fait partie de ces douleurs sourdes que l’on n’ose pas toujours nommer. On espère que « ça passera », qu’il suffirait de quelques jours de repos, d’un peu de nouveauté ou de vacances pour raviver la flamme.
Et pourtant, au fond, quelque chose s’est éloigné.

Le désir n’est pas un interrupteur

Le désir est vivant. Il fluctue, il évolue. Il peut être influencé par la fatigue, le stress, les changements dans le corps ou dans la vie (parentalité, surcharge mentale, vieillissement, douleurs physiques…), mais aussi par des non-dits, des tensions accumulées ou un manque de connexion émotionnelle.

Quand le désir s’efface, ce n’est pas seulement la sexualité qui s’éteint : c’est souvent toute une forme de complicité, de tendresse, d’élan vers l’autre qui s’étiole. Le couple devient fonctionnel, mais perd sa dimension vivante et intime.

Ce que l’on tait finit par peser

Dans beaucoup de couples que j’accompagne, le manque de désir est bien là, mais rarement exprimé.
On n’ose pas en parler, par peur de blesser l’autre ou de provoquer un malaise. On culpabilise. On se dit que c’est normal, que « c’est la routine », qu’on ne peut pas tout avoir.
On finit par s’habituer… tout en portant un mal-être diffus, une frustration qui grandit.

Mais ce silence, ces renoncements à répétition, deviennent des blessures invisibles. Une forme de distance s’installe, et si rien ne change, elle peut devenir un fossé.

Consulter, c’est prendre soin du lien

La thérapie de couple n’est pas un dernier recours.
C’est un espace d’écoute, d’accueil, de compréhension. Un lieu pour mettre des mots sur ce qui ne se dit plus, sur ce qui fait mal, sur ce qui s’est perdu… mais aussi sur ce que chacun espère encore.
C’est un cadre sécurisé pour (re)parler de désir, de corps, de rythme, de fatigue, de besoin de solitude ou de proximité, avec pudeur mais sans jugement.

Ce n’est pas une solution magique. C’est un chemin de conscience, d’exploration, parfois d’ajustement. Mais c’est un chemin qui permet souvent de remettre de la vie là où la relation s’était figée.

Prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin du couple

Parfois, le désir renaît quand on recommence à se choisir, à se reconnecter à soi, à s’autoriser du plaisir, du temps, de la douceur.
Parfois, il revient autrement : plus lent, plus subtil, plus enraciné.
Et parfois, il ouvre la voie à un dialogue plus vaste sur ce que chacun traverse, sur les attentes, les peurs, les blessures plus anciennes.

Le manque de désir n’est pas une fatalité. Il n’est ni honteux, ni anormal. C’est souvent un signal. Un appel à ralentir, à écouter, à se dire.


💬 En conclusion :

On consulte un médecin quand le corps souffre.
On peut aussi consulter un thérapeute de couple quand le lien s’affaiblit.

Parce que toutes les blessures ne saignent pas.
Mais elles ont toutes besoin d’attention.


Carine Pennec — Thérapeute de couple & sexothérapeute
📍 Accompagnements individuels, couples & ateliers près de Toulon et en ligne
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